Imagine if...
Because my paintings, more commonly called my “un-writings”, are intrinsic to my writings, it went natural to me to interwoven each one, and insert the concept that- for me- is the foundation, the base of any sort of creation : Imagination.
I never write about my life, like I never paint in order to heal and appease myself. Quite the opposite, the process of creation gives me more torments, because I discover things I’ve never thought about before, and as we all know, the “un-known” can scare. That is why I “un-write”, in order to “un-know”, to free myself from knowledges and let my imagination guiding me.
I don’t take art as a therapy, I take it as a ticket to travel and make people travel with me to discover another world.
I always start my stories with asking myself “Imagines if”… Then what would it be? This open to all kind possibilities, all kind of choices, of world, that let myself to express, to depict, to explore other realities. Because they are not mine, because it’s not me, I guess it gives space to invite others in it, in order to let them think, dream, connect and identify themselves with what my creations.
Imagine si…
Parce que ma peinture, que j’appelle plus communément ma « dés-écriture » est intrinsèque à mon écriture. C’est alors naturellement que j’ai entremêlé les deux, pour insérer ce qui -pour moi- est le fondement, la base de toute forme de création : l’Imagination.
Je n’écris jamais sur ma vie, et je ne peins pas non plus pour me soulager, pour me soigner ou encore pour m’apaiser. Au contraire, le procédé de création me procure un certain tourment, une forme de vulnérabilité, car je découvre des choses auxquelles je n’avais jamais pensé avant, et on le sait, l’inconnu effraie.
C’est pour ça que je « dés-écris », afin de « dé-connaitre » pour « dé-couvrir » et me libérer des différentes croyances et laisser l’imaginaire me guider.
Je n’utilise pas l’art comme une thérapie, je le prend comme un moyen de voyager, et emmener les gens avec moi pour leur faire découvrir d’autres mondes.
Je commence toujours mes histories en me demandant « imagine si » … alors que se passerait-il ? Que ce serait-il passé ? C’est la porte qui ouvre toutes les possibilités, tous les choix, tous les mondes, c’est le mot magique qui me laisse m’exprimer, dépeindre et explorer
en toute liberté d’autres réalités.
Parce qu’elles ne sont pas à moi, parce que ce n’est pas moi, je suppose -j’espère- qu’elles offrent un espace à l’Autre, qui peut imaginer, penser, rêver, se connecter et peut-être même s’identifier à mes créations. Qu’il s’approprie… dans son imagination.